Désormais, le gouvernement fait du lancement de la 3G un «objectif majeur à atteindre» dans le cadre du plan d’actions du gouvernement Sellal. Pourtant, l’appel d’offres pour l’exploitation des licences 3G a été lancé, pour la première fois, sous l’égide de son prédécesseur Ahmed Ouyahia, en septembre 2011. Il a par la suite été suspendu, puis reporté plusieurs fois sur fond du contentieux entre le gouvernement et les propriétaires d’Orascom Telecom, pour le rachat de Djezzy. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait expliqué que le gouvernement retardait le lancement «par souci d’équité» entre les 3 opérateurs de téléphonie mobile.
En septembre dernier, le ministère annonçait la relance du processus. Trois options semblaient avoir été retenues, selon l’APS : soit la vente aux enchères de la licence au plus offrant des trois opérateurs activant en Algérie, soit la cession d’une licence pour chaque opérateur à des prix symboliques, mais avec une taxation sur leur chiffre d’affaires entre 3% et 4%, soit, enfin, l’attribution à chaque opérateur désireux de l’acquérir, mais au prix du marché.
